Des retrouvailles pour clore l’année
Quoi de mieux qu’un pot suivi d’un bon repas chez Simply Home pour finir en beauté l’année de PPG ?
Nous nous sommes régalés des bons plats d’Alison et avons passé une bonne soirée. Les coachs remplaçants de Nicolas ont été chaleureusement remerciés pour leur dévouement et investissement ( voir article précédent )
Les marcheurs ont également fêté la fin de saison : un bon groupe prêt à redémarrer en septembre prochain !
Bonnes vacances , les amis et à bientôt ! 🙂
Remerciements à nos coachs Nelly et Pascal :)
C’est avec beaucoup de bonne humeur mais aussi efficacité que Nelly et Pascal ont su pallier à l’absence de Nicolas pendant plusieurs mois ; disponibles tous les mardis soir , ils nous ont torturés avec beaucoup de plaisir , Nelly en chanson quand la radio faisait défaut….Damien a pu parfois les seconder lors de certaines séances: merci à lui également !
Les PPgistes ont ainsi pu se retrouver avec joie et enchainer les exercices de gainage ….avec un exploit de Marie-Laure tenant 7 minutes de chaise !!! ils sont fous ces PPgistes !!!
Nous avons pu poursuivre le travail initié par Nicolas pour que ce dernier retrouve ses élèves performants et en pleine forme à la rentrée !
Damien raconte son Semi Mare Routrail : la Turballe ( 44 )
C’est l’histoire d’un défi personnel dont l’objectif était de tester ma capacité à enchaîner des distances standard en condition de course 2 jours d’affilés.
Les 9 et 10 juin 2018, je me suis engagé le challenge « Semi Mare Routrail » à la Turballe sur la côte de Loire-Atlantique. Le challenge est assez simple, il suffit de parcourir 10 km sur route le samedi soir, départ à 18h, et 14 km nature (chemin, voie verte, plage, rochers, sentier des douanier), départ à 9h le dimanche matin.
Petit retour sur le 10 km
Le 10 km se court sur un circuit de 3,4km, pour 3 tours. Il s’est couru le samedi soir sous une forte chaleur que nous n’attendions pas forcément à ce moment-là. Du coup, après un départ comme à mon habitude en queue de peloton, je passe la ligne de départ dans les derniers, je pars sur un rythme intéressant, une base de 10,5 km/h, mais la course ne s’est pas déroulée comme souhaitée. Le premier tour ne se passe pas trop mal, je remonte le peloton petit à petit. Le deuxième tour commence, déjà le rythme commence à faiblir. Puis c’est l’arrivée sur le port de pêche où je suis saisi par une rafale de vent frais, et là c’est le début de la galère. Le rythme continue de descendre. Nouveau passage sur la ligne d’arrivée, début du troisième et dernier tour et premier stop. La relance par la marche est totalement en mode automatique. Là c’est le mental qui prend le dessus. Heureusement, la famille est sur le dernier tiers du circuit pour relancer, mais le calvaire ne se terminera qu’une fois la ligne franchie.
Place maintenant au 14km de Trail
Le lendemain matin après une soirée dédiée à la récupération, heureusement papi et mamie étaient là pour s’occuper des enfants,place à un défi d’un nouveau genre pour moi puisqu’il s’agit de mon premier Trail qui plus est sur une distance jamais réalisée depuis très très longtemps et surtout mon accident. Alors 9h05 départ. Comme la veille, départ prudent en fin de peloton mais cette fois-ci j’y reste un moment. Au bout de 2 km déjà, les positions sont figées sur 2 km puisque les chemins sont tellement étroits que le peloton avance en file indienne. Ensuite on rejoint la voie verte « VélOcéan » pour arrivée sur une des plages de Piriac Sur Mer en amont du port. Sur le port, le seul et unique ravitaillement car c’est là que les choses sérieuses commencent. En effet, fin des chemins et voie verte, mais commencement des portions de plage et rochers. Nous sommes alors au 7ème kilomètre. Première portion de plage se passe très bien puis nous approchons du sémaphore de la pointe du Castelli où les accès aux chemins ont été autorisés, mais pour atteindre ce chemin, voici les premières marches et là ça casse les pattes et les efforts de la veille commencent à se faire ressentir.La suite est reste une course au mental car je commence à payer le 10 km sous la chaleur avec une courte récupération de la veille. La course suit la chemin des douaniers jusqu’au petit Port de Lerat pour reprendre une succession de chemin assez étroits.
En conclusion, un Cacou satisfait d’avoir pu terminer ce défi un peu spécial. L’objectif initial qui était de terminer étant atteint, je prends déjà date pour l’année prochaine avec comme objectif de faire mieux en terme de performance et qui sait peut-être un challenge avec d’autres Cacous.
TRAIL D’ERQUY : TEMOIGNAGE DE BENOIT SUR LE 33KM
Landes et Bruyères 2018
A l’occasion des trails Landes et Bruyères, le premier week-end de mai est depuis plusieurs années, réservé pour un week-end entre amis. J’y ai pris le départ du 14 km plusieurs fois et j’y ai couru mon premier, et seul 33 km (3h33min) il y a deux ans. Je n’ai pas couru plus de 24 km depuis !
Cette année, j’ai décidé de m’aligner sur départ du 33 Km avec un objectif de chrono.
A chaque fois, il faut se lever tôt pour l’inscription. Les 1000 dossards sont partis en une demi-journée.
Pour me préparer, j’ai choisi un programme sur 12 semaines. Je n’ai pas été très sérieux les quatre premières semaines avec des sorties non réalisées et de l’accumulation de fatigue. Mais au fur et à mesure l’échéance s’est approchée, j’ai été plus rigoureux et j’ai découvert les séances de côtes et les parcours en triangle. Je suis aussi passé de trois à quatre sorties par semaine. Au regard de mon allure à l’entrainement, je me suis fixé de finir le trail en moins de 3h15min.
Départ de Plévenon pour une arrivée à Erquy. Avant la course, je m’étais fixé un rythme cardiaque maxi, mais dès le départ, je l’ai dépassé en essayant de ne pas laisser passer trop de coureurs devant moi pour ne pas subir l’arrivée sur le sentier côtier au 3ième km.
Une fois sur le sentier comme je me sentais bien, j’ai poursuivi sur le même rythme, tout en profitant de l’ambiance et des superbes paysages côtiers.
Sur le circuit, il y a un ravitaillement tous les 7 km environ, j’ai pris le temps de boire un verre d’eau et de manger quelques fruits secs,
Au 20ième km, j’ai un peu de mal à garder le rythme, mais je fais l’effort pour garder la cadence.
Au 23ième km, je consulte mon chrono et je m’aperçois que je pourrais terminer la course en 3h00, j’y crois un peu !
Mais, j’arrive de plus en plus essoufflé au ravitaillement et je ne prends plus de temps de finir mon verre d’eau. C’est de plus en plus dur, mais je me dis qu’il ne reste plus que 10 bornes, puis …moins de 5 bornes, et je dépasse même des coureurs : le mental est là !
A 3 Km de l’arrivée, après avoir passé les marches au niveau des Lacs Bleus, je suis bloqué par des crampes aux cuisses. Je dois marcher un moment, plus question d’allure, j’essaie juste de trouver une foulée qui m’évite les crampes pour avancer sans perdre trop de temps.
A 700 m de l’arrivée, je dois de nouveau m’arrêter à cause des crampes. Un coureur s’arrête et je commence à marcher avec lui. Je le remercie et l’encourage à mon tour mais il me pousse à fournir un dernier effort pour courir avec lui. Il m’a accompagné, avec les encouragements du public, jusqu’à la ligne d’arrivée pour terminer en 3h12min.
Mon bilan :
Les paysages de ce trail sont vraiment magnifiques.
J’ai trouvé la fin de la course difficile. Il est évident que j’ai assez mal géré et que j’aurais probablement fait le même temps en partant moins vite et tout en finissant moins fatigué.
Toutefois, j’ai pris confiance et j’aborderai plus sereinement ce type de distance : je commence même à m’imaginer courir 50 km !
Je suis content de mon chrono, mais après la prépa et la course, je priorise le plaisir de courir plus que chercher à viser un objectif de temps. Je n’ai pas allumé mon cardio depuis le 28 avril !
Au départ avec Chronomatt et Berty qui ont aussi couru 33 km.
BENOIT 🙂